Quel monstre sommes-nous, en tant que
race humaine, pour créer des êtres capable de destructions
massives, d'assassinats collectifs, de complicité silencieuse devant
le peuple que les industries ( alimentaire et pharmaceutique aussi)
intoxique et de l'aveuglement hypocrite ou peureux que l'on porte à
ces faits. J'ai mal au cœur, ça cogne dans ma tête, et lorsque
par inadvertance, j'ose entrouvrir une porte vers l'avenir, j'ai
peur. Purement et simplement peur.
Au collectif :
Notre jeunesse, massivement désinformée
et aveuglée par un milliers de gadget, tous plus inutiles et
improductifs les uns que les autres, se déconnecte de la vraie vie,
de valeur fondamentale, pour accéder à des besoins tout à fait
créer par des adultes, économes cupides et sans conscience, dans le
but évidemment d'ajouter quelques zéro à leur capital qui
suffirait déjà à nourrir la planète pendant des années.
Lorsque je parle de valeur
fondamentale, j'ai l'impression que déjà, quelques jeunes adultes
n'ont aucune notion de ce que j'entends.
À force de pouvoir, au quotidien, se
racheter des vies virtuelles, la machine (en ce cas : notre
cerveau ) en arrive à enregistrer que la vie n'a plus vraiment une
grande valeur. Que des milliers de gens crèvent de faim … c'est
pas grave, des vies ça se gagne au virtuel !!!!
À l'individuel :
Les petites filles d'autrefois, de
petites cendrillons vouées à servir les ainés, les pourvoyeurs,
les géniteurs, en toute bonne volonté, en voulant briser ce pattern
qui obligeait à l'abnégation, en espérant pour leur progéniture
un meilleur avenir qu'une vie de servitude, ont créé les enfants
rois. L'intention louable, pour plusieurs par contre, s'est avérée
… j'ose le mot, une catastrophe …
Les petites cendrillons sont devenues
des princesses, les petits hommes vaillants et responsables de petits
princes; pauvres petits princes, pauvres petites princesses à qui
on a volé le plaisir du désir, de l'attente … la satisfaction
de l'atteindre, de le réaliser; la gratitude envers les opportunités
ou les gens qui lui procure tout ça, le petit enfant roi, lui, il ne
connait pas. Recevoir avant même que l'idée du désir ne germe …
je trouve ça triste, presque pathétique.
Mais ces petits princes, ces petites
princesses, aujourd'hui, que sont-elles devenues? Et leurs enfants?
Les parents exigeaient, les enfants
obéissaient. Les enfants exigent, les parents obéissent-ils?
Pathétique au carré.
Ces petits enfants rois, sortis du nid
parental, comment gèrent-ils maintenant les confrontations de leur
vie adulte? Les nons du quotidien qu'un être mature et
équilibré se doit de s'imposer à lui-même puisqu'il vit en
société? Et si lui aussi veut que sa progéniture garde ses titres
de royauté? Comment arrive-t-il à fournir, à suivre le courant de
tout ce que la pub offre à son jeune? Et quand le petit roi (ou la
petite reine), prendra pour acquis que son privilège est un droit ?
Se permettra-t-il de l'exiger? Et de quelle façon? Et à qui?
Aura-t-il appris le sens du mot
raisonnable ?
Que se soit collectif ou individuel,
une force surnoise s'est emparé du peuple et le manipule
jusque la destruction finale de l'homme
…
afin que la planète puisse se
regénérer et survivre peut-être.?
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