lundi 24 mars 2014
UN AMOUR IMPOSSIBLE
UN AMOUR IMPOSSIBLE
Elle, toute petite, crache sa haine à travers ses dents pointues.
Ses yeux oblongs jettent des regards enflammés vers ce rouvieux qui l'énerve.
Lui, opulent, nerveux, lui fait la cour.
Ses canines blanches glapissent la curiosité qu'elle lui inspire.
Elle, observant ses oreilles tombantes frémissant sous l'excitation,
rêve secrèetemet d'en faire un courtaud vagabond.
Lui, agité, aboie sa force, sa belle allure, ses cuisses musclés, sa supériorité évidente.
Elle, impatiente, courbe l'échine.
D'un bond léger elle s'élance et agrippe son poil rude,
sortant toutes ses griffes afin de bien déchirer la chair ...
puis le sang avertit que le mal est fait.
Lui, le ventre èa terre, dans un hurlement de douleur,
jappe à sa belle que la vengaence sera douce,
que la morsure sera atroce.
Elle, couchée paresseusement, ronronne à son dingo la force de son agilité.
mardi 11 mars 2014
VARIANTES
Leur bouche toujours
diptères s'abreuvent à nos puits.
Leurs ailes grandes
ouvertes, de l'ombre sur nos vies.
Et voilà le reflet et
voilà le miroir
Et voilà que soudain,
dangereusement belles
et voilà que soudain,
dangereusement fortes.
Et l'innocence d'antan,
souvenirs perdus
laisse place à l'éclat
de grandeur
à cette table garnie de
caresses et d'émois
à ces coupes remplies de
nos peurs, de nos pleurs.
T'avais raison Ferland,
t'avais raison.
Après trente ans ça
dépend d'elles,
que sorcières que
déesses,
que femme simple de vie
simple
elles gardent toutes leurs
secrets
leurs magiques formules
celles qui nous mènent
aux nues.
Ces nues quelquefois
nébuleuses
mais toujours juste à
point épicées
d'un grain de volupté.
Ces nues réchauffées du
feu de la passion
qui déshabille le cœur
et l'âme de toute raison
lundi 10 mars 2014
Le déclin de la race humaine?
Quel monstre sommes-nous, en tant que
race humaine, pour créer des êtres capable de destructions
massives, d'assassinats collectifs, de complicité silencieuse devant
le peuple que les industries ( alimentaire et pharmaceutique aussi)
intoxique et de l'aveuglement hypocrite ou peureux que l'on porte à
ces faits. J'ai mal au cœur, ça cogne dans ma tête, et lorsque
par inadvertance, j'ose entrouvrir une porte vers l'avenir, j'ai
peur. Purement et simplement peur.
Au collectif :
Notre jeunesse, massivement désinformée
et aveuglée par un milliers de gadget, tous plus inutiles et
improductifs les uns que les autres, se déconnecte de la vraie vie,
de valeur fondamentale, pour accéder à des besoins tout à fait
créer par des adultes, économes cupides et sans conscience, dans le
but évidemment d'ajouter quelques zéro à leur capital qui
suffirait déjà à nourrir la planète pendant des années.
Lorsque je parle de valeur
fondamentale, j'ai l'impression que déjà, quelques jeunes adultes
n'ont aucune notion de ce que j'entends.
À force de pouvoir, au quotidien, se
racheter des vies virtuelles, la machine (en ce cas : notre
cerveau ) en arrive à enregistrer que la vie n'a plus vraiment une
grande valeur. Que des milliers de gens crèvent de faim … c'est
pas grave, des vies ça se gagne au virtuel !!!!
À l'individuel :
Les petites filles d'autrefois, de
petites cendrillons vouées à servir les ainés, les pourvoyeurs,
les géniteurs, en toute bonne volonté, en voulant briser ce pattern
qui obligeait à l'abnégation, en espérant pour leur progéniture
un meilleur avenir qu'une vie de servitude, ont créé les enfants
rois. L'intention louable, pour plusieurs par contre, s'est avérée
… j'ose le mot, une catastrophe …
Les petites cendrillons sont devenues
des princesses, les petits hommes vaillants et responsables de petits
princes; pauvres petits princes, pauvres petites princesses à qui
on a volé le plaisir du désir, de l'attente … la satisfaction
de l'atteindre, de le réaliser; la gratitude envers les opportunités
ou les gens qui lui procure tout ça, le petit enfant roi, lui, il ne
connait pas. Recevoir avant même que l'idée du désir ne germe …
je trouve ça triste, presque pathétique.
Mais ces petits princes, ces petites
princesses, aujourd'hui, que sont-elles devenues? Et leurs enfants?
Les parents exigeaient, les enfants
obéissaient. Les enfants exigent, les parents obéissent-ils?
Pathétique au carré.
Ces petits enfants rois, sortis du nid
parental, comment gèrent-ils maintenant les confrontations de leur
vie adulte? Les nons du quotidien qu'un être mature et
équilibré se doit de s'imposer à lui-même puisqu'il vit en
société? Et si lui aussi veut que sa progéniture garde ses titres
de royauté? Comment arrive-t-il à fournir, à suivre le courant de
tout ce que la pub offre à son jeune? Et quand le petit roi (ou la
petite reine), prendra pour acquis que son privilège est un droit ?
Se permettra-t-il de l'exiger? Et de quelle façon? Et à qui?
Aura-t-il appris le sens du mot
raisonnable ?
Que se soit collectif ou individuel,
une force surnoise s'est emparé du peuple et le manipule
jusque la destruction finale de l'homme
…
afin que la planète puisse se
regénérer et survivre peut-être.?
samedi 1 mars 2014
MASQUE DE BOUE
MASQUE DE BOUE
Si longtemps perdue dans un lac d'ennui,
elle tourne en rond, dans son carré de perron
la cour trop vide rapetisse, comme sa vie qui fuit.
Puis un beau jour surgit minuit, et elle accepte invitation,
conférencier plein de passion, lui promet renaisssance, paradis .. et que veut-elle encore?
Elle n'a qu'à venir, entrer dans la danse …
Coincée dans la grande salle froide,
recroquevillée dans un coin peu éclairé
comme toujours, toute timide toute gênée,
elle entend des sons, murmurés puis chantés
Elle ferme les yeux, se contentant de peu.
Il lui pardonne ses défauts, et deux et trois qu'importe,
il partage ses gourmandises, il aime son exéma!
Et soudain, vient la rupture du son, le coup de foudre, la passion!
Il lui présente son point G, sa beauté, ses frissons,
lui promet liberté, porte vers l'éternité
lui affirmant qu'outre bon manger, bon boire, et bon baiser,
il y a meilleur à voir caché dans noir tiroir.
Il fouille sa lingerie, la fait rougir du nez,
dévoilant plein d'audace, ses rêves ses fantasmes.
Il découvre en hiver, une chaleur intense
qui couvait quelque part, blottie dans un rempart.
Il y avait si longtemps que de tels mots d'amour ne lui avaient fait cour …
Il la fait grandir sans même la frôler.
Il la fait rêvver sans même l'endormir.
Elle se met à valser, de congrès en sessions,
emplit son agenda de rendez-vous galant.
Il devient sa passion.
Elle accepte aisément toutes ses absolutions
et avoue même sans gêne son voyeurisme effronté!
Ils sont si beau, le facteur et le boucher!!
Découvrir son vrai moi, lui procure tout émoi.
La beauté des choses si longtemps cachées
jamais si bien dites n'avait jamais été,
ajoutant aux sorties de madame un grain de poésie,
semant pour ses vieux jours un peu de nostalgie.
Elle boit la parole et comprend le discours,
elle ressent tous les tons et frissonne sous les sons,
elle acceuille sans compter, cette pure volupté.
Elle caresse sans pudeur et ce, pendant des heures,
tous les mots flatteurs de ce bel imposteur
et confie son âme à cet éloquent tricheur,
qui la reconnaît et puis, la respecte comme bon joueur.
Elle lui glisse ses regards qu'il capture en passant,
dans une entente tacite, silencieuse, furtive presque secrète.
Mais le respect a t il des masques, qu'il prêterait à quelques rapaces?
Ou ne serait-ce que faussaires, réussissant coup de maître?
Serrant tout contre elle, livres neufs et cassettes,
se fiche éperdument de leur coût exorbitant
n'a-t-elle pas la joie des reliures neuves aux images si belles,
et de l'odeur de l'encre encore toute fraîche?
N'a-t-elle pas le plaisir, d'entre tous ses plaisirs,
d'entendre sa voix chaude encore et encore,
jusqu'au pays sublime, celui qu'on imagine.
Mais le respect a t il des masques, qu'il prêterait à quelques rapaces?
Ou ne serait-ce que faussaires, réussissant coup de maître?
Elle trouve son nid très humble, tout-de-même douillet
empli de solitude, sans trace d'amertume,
elle viole la douillette, insère la cassette,
qui elle à son tour, viole le silence... si intense.
Elle ouvre son livre neuf, aux odeurs d'encre douce,
flatte les pages glacées, jamais encore tournées
De faux bruits de paradis dissimulent l'ennui,
jusqu'à demain matin peut-être demain midi.
Et quand commenceront à danser lettres noires,
la cassette elle, tournera, jusqu'à l'endormitoire...
Et quand commenceront ...
Mais le respect a t il des masques, qu'il prêterait à quelques rapaces?
Ou ne serait-ce que faussaires, réussissant coup de maître?
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