mardi 11 mars 2014

VARIANTES

            
            

 
          

Leur bouche toujours diptères s'abreuvent à nos puits.
Leurs ailes grandes ouvertes, de l'ombre sur nos vies.

Et voilà le reflet et voilà le miroir
Et voilà que soudain, dangereusement belles
et voilà que soudain, dangereusement fortes.

Et l'innocence d'antan, souvenirs perdus
laisse place à l'éclat de grandeur
à cette table garnie de caresses et d'émois
à ces coupes remplies de nos peurs, de nos pleurs.

T'avais raison Ferland, t'avais raison.
Après trente ans ça dépend d'elles,
que sorcières que déesses,
que femme simple de vie simple
elles gardent toutes leurs secrets
leurs magiques formules
celles qui nous mènent aux nues.

Ces nues quelquefois nébuleuses
mais toujours juste à point épicées
d'un grain de volupté.
Ces nues réchauffées du feu de la passion
qui déshabille le cœur et l'âme de toute raison


                     

Aucun commentaire:

Publier un commentaire