vendredi 25 avril 2014

VOUS NE M'AVIEZ PAS DIT LIBERTÉ

  

Vous ne m'avez pas dit comme serait bon


Vous m'avez dit que mes poumons redeviendraient roses
vous m'avez dit que mon souffle moins court ...
vous m'avez dit un plus beau teint
assuré une meilleure santé.

Vous m'avez menacé d'une vie écourtée
vous m'avez menacé d'une mort douloureuse
vous m'avez menacé d'avoir aux derniers jours,
pour compagnon une bonbonne d'oxigène
et un hôpital froid comme maison.

Vous avez essayé les prommesses
avez tentez de m'acheter
de m'apeurer
de me décourager
mais rien n'y faisait, elle s'accrochait à ma vie
que je lui dise non que je lui dise oui.

Mais pourquoi pourquoi
ne m'avez-vous pas dit
comme il serait bon
mais bon
mais o combien bon
si bon
bon bon
bonbon ….

Bon à s'élever ver un horizon plus loin
une force majeure une voix éclatante
prononcée et poussée plus loin dans le vent
tel un ordre au bonheur, à la liberté.

Vous ne m'avez pas dit l'envol
l'énergie propulsant l'émoi
vous ne m'avez pas dit les enfants
heureux de nous voir renaitre
rajeunir courir rêver bâtir
plus vite maintenant
plus grand sûrement
plus longtemps assurément.

Vous ne m'avez pas dit le bonheur
établissant chez-moi demeure
le bonheur de cette liberté
cette liberté que ne peu plus se taire
trop réjouie de cet air frais
cet air qui m'emporte, se faufilant sous mes ailes,
se reflétant dans mes mots, dans mes gestes.

Vous ne m'avez pas dit
les épaules allégées d'un fardeau si longtemps masqué
qu'on l'oublie tout à fait tant on ne le voit plus
fardeau fardé de besoins, de désirs
fardeau projettant l'image de soulagement
alors que, au fond il en rajoute un peu plus
de jour en jour, subtilement
hypocrite, au service de maitre de la servitude.

CE GRAND MAÎTRE QUI DOMINE AUJOURD'HUI
À GAUCHE À DROITE
DE GAUCHE DE DROITE

MES GRANDS-MÈRES JOSÉPHINE ET OBÉLINE
EMPORTEZ -MOI DANS LA SIMPLICITÉ DE VOS VIES
OÙ VOUS, SIMPLEMENT RÉJOUIES ...

RÉJOUIES DE VOIR LES ARRIERES ARRIERES ARRIERES ARRIERES
PETITS PETITS ENFANTS QUI ALLAIENT DEVANT ….
PROTÉGEANTS VOS ARRIERES …

DEVANT DEVANT … VOUS NE M'AVEZ PAS DIT
COMMME LA FORCE DE MES POUVOIRS AMPLIFIÉE
VOUS NE M'AVEZ PAS DIT NE M'AVEZ PAS DIT

VOUS NE M'AVEZ PAS DIT QUE MES POUVOIRS DÉCUPLÉS
POURRAIENT CHANGER LE MONDE!


ET VIVE LA VIE
MORT À LA SURVIE!

Libérée de cette légère fumée blanche qui endormait les neuronnes magiques de la …
femme juste, rebelle qui sommeillait attendant son temps,
avec sa force latente trop heureuse de se mouvoir enfin
afin de s'étirer jusqu'à l'impossible ….

Vous avez perdu mon amour
par votre corruption sans horizon
vous avez perdu ma confiance
par vos mensonges, trahisons.

Je vous ai aimé
jusqu'à ce que trop de souffrances inutiles
vautour de ce monde qui gaspillez à outrance
mangeant et les tous petits et les survivants

survivants de cet esclavage qui assez a duré
et je déclare la guerre à l'injustice

Je fais le grand ménage
dans tous les racoins qui s'offriront
sur mon parcours …

Je me fais fi de vos promesses
je me fais fi de vos menaces,
la souplesse de ma droiture
portera haut et fort la voix

de l'infortuné
de l'illettré
de l'affamé
du soumis

de l'exploité
du méprisé
du faible
de l'affligé
du condamné
du désespéré

de l'aliéné
de l'axphésié
de l'étouffé
du déprimé
du léthargique névrotique
que vous avez créé.


Ça valait vraiment la peine de faire le saut
de la mettre dehors, de plonger dans l'abstinence de cette fumée blanche
dont vous m'aviez dit, toute petite encore, que la vie serait plus belle avec,
vous m'aviez bonbardez de pubs me disant comme elle serait bonne pour moi,
cette cigarette qui vous a enrichit et vous enrichit encore
puisque vous la fabriquez, la distribuez, la vendez, l'imposez
allant même jusqu'à criminaliser celles ne provenant pas de vos entreprises
ou de celles dont vous avez de l'emprise.

Mes poumons libérés projèteront plus fort
les mots pour vous dénoncer
et ceux pour réveiller
ceux que vous endormez
sous les effluves de votre air empoisonné
de vos drogues dites légales
et de vos mensonges éhontés.






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