mardi 4 février 2014

TOUR DE MANÈGE


Douleurs vives qui chambranle l'être global

De la pensée à la pointe des cheveux,
de la mémoire aux espoirs,
des pas devenus trop lours
aux souvenirs inépuisables qu'on s'efforce d'oublier

J'avais cru, encore une fois, 
en un complice, quelque part
offrant délices, joie de vivre et bel avenir,
une connivence réciproque, un goût de miel, une odeur de canelle
une danse sous la pluie, un vrai de vrai ami.

Je croyais désormais à la métamorphose
qui change les murs jaunis par le temps
en tapisserie dépeignant un royaume
J'ai cru à la guérison du corps meurtri
par des regards charmeurs, passionnés
des caresses de tendresse, et des promesses,
promesses de fidèlité, d'éternité.

Tu as libéré ma passion, mes envies, mes folies
tu as coloré ma vie, tu y as fait entrer la musique
tu m'as fait danser, mes pas dans tes pas
guidés par tes bras, tes mains, ta voix chaude,
et tes regards, tes regards surtout.

Dans tes yeux bruns si brillants
j'ai trouvé la nuit noire bien claire
dans ta voix chaude et rauque
bien petite la rigueur de l'hiver.

Tu m'as montré la bonté chez les hommes.
Tu m'as appris la tolérance, le partage
chez des gens que je ne voyais pas.
Tu m'as amené chez des gens sans dents
mais oh, combien souriants.
Tu m'as amené là, partager le pain
qu'on n'a pas vraiment
servir le vin, qu'on n'a pas vraiment.

Je t'aime encore tant …

Mais non, mais non …
mais oui, mais oui
malheureusement oui …

UN AUTRE TOUR DE MANÈGE.

J'AI LE VERTIGE, J'AI MAL AU COEUR
LA BLESSURE ENCORE UNE FOIS 
OUVERTE SAIGNANTE

Y a toute sorte de blessure,
mais celle de ton abandon, de ta trahison,
entraînant cette solitude, celle-là …
que je ne devais plus vivre
tu l'avais promis ...

Je croyais bien pour cette fois-ci,
mes doutes j'en faisait fi
mais non, voilà, c'est souffrant.
j'suis ébranlée, j'ai besoin d'ativan ..
tremble ma tête, tremble mon cœur,
tremble tout mon corps, tremble ma voix
à couvrir mes mots et mes maux.

Je me donne du temps avant que ne reviennent
ces jours ... qui viendront bien un jour
je dois me délier de toi, t'effacer de mes jours
c'est une supplique un dernier recours

J'attends que ne vibre plus ce fil
maintenant inutile
ce fil liant que je dénoue lentement,
avant qu'il ne serve à me pendre un jour …

Désolée ...

Désolée, j'outre ma personne à la pensée
que ma vie pas plus qu'un humain inhumain,
pas plus que société asociale, pas plus que rêve évanoui.

La bêtise humaine, ma vraie peine d'amour
dont je ne reviens pas
celle qui hante mes jours et mes nuits.
Cette peine d'amour qui brise le moindre envie
qui essaierait de poindre,
de luire à l'horizon si sombre, si près

J'ai mal, je suis en deuil d'humanité

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